Paire de lions en terre cuite

Statues de lions en terre cuite. Sculptures de lions en terre cuite. Ces grandes sculptures sont de magnifique objets de décoration à utiliser en paire. Les lions sont présentés allongés sur le ventre, la tête levée, la gueule fermée. Ces figures de lion sont reprises de l’Antiquité. En Egypte, les allées devant les temples sont gardées par de longues séries d’animaux, parfois mythologiques -sphinx, lions à tête de bélier, ou de singe, etc. En Chine, plus fréquemment il s’agit de « chiens de Fô » ou de dragons qui veillent à la sureté des bâtiments. Rome reprend ce type de sculpture, mais l’idée religieuse a été retirée : il s’agit davantage d’ornements, comme d’autres statues non cultuelles, destinées à rythmer les jardins des villas. Ils peuvent, ces lions, être une précaution comme un rappel aux promeneurs non autorisés que la défense du lieu est assurée par de puissantes forces, incarnées en général par des molosses et des gardiens armés de vigoureux gourdins ! Le lion a en Europe une figure ambivalente. Il représente à la fois la férocité et la noblesse, la sauvagerie et le courage. Sa bravoure est reconnue par tous, et il devient le « Roi des animaux » dès le Moyen Age, qui pourtant n’en rencontre guère en Europe (quelques cirques, et encore dans le Sud de l’Espagne), et c’est sous vocable de bête fauve qu’on vante les mérites de souverains chevaleresques (Henri « le Lion », Richard « Cœur de lion »). L’héraldique lui fait la part belle, mais c’est à partir de la Renaissance que ces représentations léonines ne sont plus associées au Diable dévoreur d’âmes. La redécouverte de sites antiques, avec son art statuaire -avec l’architecture, ce qui a le mieux résisté- propose aux humanistes une nouvelle vision du monde. Là où l’Eglise « utilisait » l’Art comme moyen d’édification des fidèles, statues et constructions sont maintenant offertes à l’Homme pour se divertir, loin de tout enjeu eschatologique. On voit apparaître des représentations animales ou humaines dans les jardins, parfois démentes (Bomarzo, près de Rome). L’aboutissement sera peut-être le « jardin à la française », où comme à Versailles, bosquets, bassins et retraites sont nommés d’après leurs statues. Les modes évoluent et le classicisme puise ses références dans l’Antiquité gréco-romaine. On construit des demeures au sein de parcs bordés de murs, avec des portails parfois monumentaux, et les façades s’agrémentent de péristyles et de terrasses. Il est de bon ton de marquer cette montée d’escaliers par de grands vases ou ces lions rappelant l’Egypte, dont la civilisation méconnue est étudiée par ces savants que Bonaparte a emmenés avec lui. Le mobilier s’orne de têtes de sphinx, de jarrets de chimères, tout est « à l’Egyptienne »… Nos lions sont partout présents à l’entrée des propriétés, en province comme à la Malmaison, parfois de marbre ou de pierre, mais aussi de terre cuite. Celle-ci représente l’avantage de pouvoir être moulée, donc reproductible, creuse (donc moins lourde que la pierre) et transportable, ce qui lui permet comme pour les grands vases de céramique et les précieux orangers, d’être remisée pour l’hiver en cas de gel. Objet votif, à caractère protecteur, les lions couchés ont traversé les temps sans altération du message. Ils veillent sur la maison et ses habitants, en leur conférant un cachet de noblesse et de puissance. Enfin (faut-il le dire ?) ces lions sont des lionnes ! Matière : Terre cuite Epoque : Fin XIXème siècle Retrait en magasin gratuit. Pour toutes livraisons, contactez-nous par téléphone ou mail pour un devis personnalisé. Prix pour la paire Actuellement disponible à : Paul Bert (93)