Sculpture de Saint Nicolas en bois sur pied en fer

2 400,00

Description:

Sculpture de Saint Nicolas en bois sur pied en fer. Saint Nicolas, évêque lève le bras droit en un geste de bénédiction.  Saint Nicolas et son oncle furent évêques aux débuts de la Chrétienté. Leurs reliques conservées à Bari et à Venise, fusionnent en un seul personnage, qui s’impose dès le XIème siècle comme l’ami des enfants à travers une légende aux origines nébuleuses. Un (vilain) forestier aurait ramassé dans la forêt trois enfants perdus, qu’il aurait démembrés et mis dans son saloir pour les déguster plus tard. Le bon saint Nicolas passant par là et sentant bien quelque méfait chez ce patibulaire bonhomme, rentre dans sa cahutte et quand le méchant lui propose de partager le diner, le bon saint Nicolas bénit le saloir et ramène à la vie les trois petits enfants. Depuis, lors de sa fête, Saint Nicolas distribue bonbons et cadeaux aux enfants sages et le « père Fouettard » (le méchant forestier), qui l’accompagne répand taloches et fessées aux jeunes vauriens. Une jolie chanson de Jacques Dutronc. Et le duc de Lorraine ayant vaincu Charles le Téméraire un jour de Saint-Nicolas, cette date est devenue fête « nationale » et Nicolas le patron de la Lorraine.  Si effectivement, saint Nicolas est particulièrement révéré dans le Nord et l’Est de la France, son culte est largement diffusé aux delà de ces frontières, et jusqu’en Russie. L’histoire des enfants et du saloir en ont fait le saint des enfants, mais aussi des marins (en remplaçant les enfants par des mousses et le saloir par un bateau), et le toponyme de Saint Nicolas se répand dans les fondations nées de défrichages monastiques d’avant la grande Peste du XIVème siècle. Il est fréquent de trouver des chapelles qui lui soient dédiées et avec la Contre-Réforme le culte des Saints est encouragé. Les statues de saint Nicolas le montrent en grande tenue épiscopale, mais sans sa crosse, et bénissant. Notre représentation est bien conforme aux canons qui se sont imposés dans l’imagerie populaire. On notera quelques traces de la polychromie qui à l’origine rendait le personnage plus réel, et explique le côté accentué de la sculpture : destinée à être recouverte de d’une « assiette », à base de colle ou de blanc de Meudon pour fixer peinture et dorure, le sculpteur se doit de « forcer le trait » qui retrouvera son naturel avec l’épaisseur des enduits. Les églises catholiques du XVIIème siècle étaient surchargées de couleurs dans une esthétique qu’aujourd’hui on jugerait proche du « kitch ». Ce n’est que depuis peu que la mode est venue « au matériau brut » et qu’une grande folie de décapage s’est mise à régner chez les antiquaires et leurs clients. De même, faite pour être placée en surplomb et adossée à un mur ou une colonne, ou au fond d’une niche, le sculpteur a accentué la courbe du dos du saint, faisant saillir son visage, mais n’a que peu travaillé le revers -invisible aux fidèles. Matière : Bois Epoque : XVIIIème siècle Retrait en magasin gratuit. Pour toutes livraisons, contactez-nous par téléphone ou mail pour un devis personnalisé. Actuellement disponible à : Vézelay (89)

Dimensions

HAUTEUR184 cm
LONGUEUR54 cm
PROFONDEUR38 cm
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