Julien Cohen (Affaire conclue) : « J’ai dû engager quelqu’un pour gérer les personnes qui viennent dans mes boutiques demander des autographes »

Un véritable phénomène : lancée en août 2017, l’émission Affaire conclue enchaîne les records d’audience sur France 2. Présentée par Sophie Davant, l’émission vient de passer la barre des deux millions de téléspectateurs. Entretien avec l’un des acheteurs les plus populaires et sympathiques du programme : Julien Cohen.

Télé-Loisirs : Sincèrement, croyiez-vous au démarrage à un tel succès ?

Julien Cohen : Lorsqu’on s’est retrouvés avec les autres acheteurs lors de la première réunion de travail, on s’est regardés et on s’est tout de suite marrés. Le casting est très bigarré, je ne connaissais pas Pierre-Jean Chalençon par exemple. Ca fonctionne bien car on a su rester naturel.

Vraiment ? A aucun moment, on ne vous demande de « surjouer », car vous en faites parfois des caisses…

Mais pas du tout ! Nous ne sommes pas des comédiens. A aucun moment la production nous demande de faire le show. On est comme ça et puis on joue avec notre oseille, ça peut coûter très cher donc il y a un véritable enjeu ! D’ailleurs, lorsque le producteur ma présenté le programme, il m’a dit : « Tu fais vraiment ce que tu veux ».

A quel public s’adresse le programme ?

Au début, on a constaté que l’on s’adressait à une cible assez âgée. C’est auprès de ce public là que le programme a « pris » en premier. Puis progressivement, de plus en plus de jeunes ont commencé à e regarder.

Vous agacez parfois vos collègues acheteurs, qui vous reprochent de faire monter les enchères…

Tout à fait (il rit). L’argent, c’est le nerf de la guerre. Les autres me reprochent effectivement de faire monter les prix. Mais c’est une stratégie !

Quel a été l’impact de votre participation à l’émission sur votre propre business ?

Sincèrement, ça ne m’apporte pas grand chose car je ne suis pas en province (ndlr : il possède la plus grande boutique des puces de Saint-Ouen). En revanche, j’ai du engager quelqu’un à plein temps pour gérer le flux de personnes qui viennent dans mes boutiques pour demander des autographes. Comme je ne suis pas là souvent, je laisse des cartes avec ma signature. Cette personne s’occupe aussi de faire du Community management.

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