Pendule en écaille et bronze doré dans le goût de Boulle
1 500,00€
Description:
Pendule en écaille et bronze doré dans le goût de Boulle, sur le thème de l’Amour.
Cartel à poser reposant sur quatre pieds contournés, en placage d’écaille et bronze doré. Il s’ouvre en façade sur un cadran de laiton, à chiffres romains rapportés en émail, les carrés de remontoir à 5 et 7 h, aiguilles en acier bleui. Riche ornementation de bronze doré sur les arêtes, avec au centre une figure à panache, et des toupets aux angles ; la vitre avant est décorée de tourterelles se bécotant sous un dais à lambrequins qui soutient la lunette. A l’amortissement Cupidon décoche une flèche. Mouvement sous plaque carrée.
La marqueterie en partie-contre-partie a été « popularisée » par André-Charles Boulle, même s’il n’en est pas l’inventeur. Deux plaques, l’une d’écaille, l’autre de laiton doré, étaient collées l’une à l’autre et découpées d’un même mouvement. En interchangeant les éléments, on obtenait deux panneaux, l’un étant le négatif de l’autre, celui le plus riche d’écaille étant la « partie », celui où le laiton dominait « la contre-partie ». Bien sûr on pouvait travailler écaille et laiton sous forme de marqueterie plus classique, mais l’utilisation d’écaille (voire d’ersatz divers) était un luxe qui impliquait un grand atelier, souvent parisien, auquel les horlogers, même de province, commandaient leurs caisses. Les œuvres de Boulle furent collectionnées dès le début et tout au long du siècle, avec une remise à la mode sous Louis XVI. Toutefois le grand « revival » date bien de l’époque Napoléon III, où horlogers et ébénistes récupérèrent caisses et mouvements, changeant ces derniers, sans trop de scrupules vis-à-vis de leurs prédécésseurs…
Le thème de l’amour, du moins sous cette forme, n’est pas si courant : les pendules du début du XVIIIème siècle ont des sujets moins frivoles (quoique…) et sont souvent plus dramatiques : on y rencontre les Parques, le Temps avec sa faux, ou quelques altières divinités. Notre cartel s’inspire de motifs plus en vogue sous Louis XVI, les colombes et cette idée de Nature bienfaisante quasiment New Age. On pourrait dire qu’avec son empreinte-carbone nulle, notre pendule est certes belle mais aussi…bio.
Matière : Bois / Bronze
Epoque : XIXème siècle
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Dimensions
| HAUTEUR | 49 cm |
|---|---|
| LONGUEUR | 24 cm |
| PROFONDEUR | 13 cm |
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